CONCOURS PROVENCE DU JEUNE POETE BULGARE 2006
Les gagnants de notre Concours 4ème édition
Yoanna, la gagnante viendra en Provence, au mois de juillet 2006
Alexandre, brillant et sympathique deuxième
Ne dit-on pas...
Ne dit-on pas que le chemin d’amour est comme la soif,
une soif, étanchée par l’âme bien-aimée,
une soif, qui les cœurs relie,
mais qui pourrait aussi t’épuiser,
et même te rendre fou si elle est-trop ardente !
Ne dit-on pas que le chemin d’amour est comme la folie,
une folie, qui t'envahit et t’emporte jusqu’aux cieux,
une folie, qui plonge ton corps dans une passion insensée,
mais qui pourrait aussi te rendre son prisonnier,
et même te blesser à jamais !
Ne dit-on pas que le chemin d’amour est comme le couteau,
un couteau, qui coupe le pain,
le pain, qui te nourrit,
mais qui pourrait aussi ouvrir des plaies profondes,
et même trancher ton cœur en mille morceaux !
Ne dit-on pas que le chemin d’amour est comme le ruisseau,
un ruisseau, où la vie se jette,
un ruisseau aux eaux vives, claires et écumantes,
mais qui pourrait aussi t’entraîner,
et même te laisser sans souffle et te submerger !
Ne dit-on pas que le chemin d’amour est comme le rayon,
un rayon puissant, qui déchire les ténèbres,
qui fait ton âme rayonner,
mais qui pourrait aussi t’avengler,
et dans la nuit te laisser sombrer !
Ne dit-on pas que le chemin d’amour est comme le feu,
un feu, qui rechauffe avec tendresse,
un feu, qui ne se fait pas trop voir,
mais qui te brûle lentement,
et qui pourrait te consumer !
Oui, on dit que le chemin d’amour pourrait
t’envahir, t’entraîner, t’avengler,
te rendre fou ou te blesser,
et même à petit feu te tuer,
mais j’adresse à Dieu une seule prière ardente :
que je puisse prendre et parcourir ce chemin tentant et périlleux !
SPASOVA Yoana -
Nom de Lycée : WIiliam Gladstone’ - La classe : 11 ‘v’ classe
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Mon ami le Chemin
Une fois, mon vieil ami,
tu m’as dit
qu’en te suivant
je comprendrais la vie.
Aussi tu m’as promis
le paradis
et que mon âme ne verrait
jamais la nuit.
Tu m’as chanté
la beauté et la clarté.
Tu m’as fait même penser
que je serais plus fort que l’éternité.
Et j’étais attiré
par tes mots dorés.
Mais la vérité était
que tu m’avais trompé.
J’ai quitté ma mère et mon père
avec l’idée de traverser la terre,
pour s’évader
loin des misères.
J’ai remporté des victoires
qui m’ont donné la gloire.
Mais en réalité mon pouvoir
était dérisoire.
Car j’ai compris
que j’avais perdu ma patrie
et qu’à la fin de ma vie
je n’avais plus d’amis.
Ici le conte finit
comme le feu de ma triste bougie.
Mais je te remercie, mon seul ami,
parce que j’ai compris ce que c’est la vie.
Alexander GALENDINOV
12e B 9 Lycée “Alphonse de Lamartine”. Sofia
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LE CYCLE MAGIQUE
Tout commence le jour de ta naissance
quand le monde te salue
et te souhaite bonne chance
bien que tu ne cesses pas de pleurer-
toi, qui n’as pas choisi ta vie!
Sur la carte mondiale
il faut dessiner
encore un chemin,
un chemin, que tu dois suivre
jusqu’au bout!
Tu prends le rouge pour désigner
l’amour,
le vert pour
la foi
oú bien le jaune pour
l’espoir???
Le pinceau est dans tes mains
mais il faut que tu saches:
Le monde contemporain
a besoin d’être coloré
comme une toupie bariolée.
Chantant et dansant
le jouet-
cadeau pour ton enfant
va le réjouir en marchant
sur sa route, son chemin!
Gougoulianova Dessislava
Lycée Dobri Voïnikov, classe de 12ème Sofia
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LЕ CHEMIN DE MON СOEUR
Un chemin passe par mon cœur,
Mais ne regarde pas tu ne le verras pas !
C'est une route toute en couleur.
Mais ne regarde pas tu ne la verras pas !
La il y a une petite trace,
Laissée par les pas de quelqu'un qui y est passé.
Une forte empreinte grasse,
Mais ne regarde pas tu ne l'apercevras pas !
Une grande femme est passée par là.
Elle porte des vêtements noirs et s'appelle « Tristesse ».
Elle n'existe plus cette femme.
Mais ne regarde pas tu ne la verras pas !
Sur le chemin couvert de poussière
Les pattes d'оisеаuх ont laissé leurs empreintes
Avant de quitter la terre.
Avec un ébrouement d'ailes et de chansons
c'еst un feu d'artifice allègre.
Mais ne regarde pas tu ne le verras pas !
il y a aussi une fleur magnifique,
Mais ne regarde pas tu ne la verras pas!
Je suis le chemin tracé pair mon coeur
Mais le vent forme des dunes de sables affreux,
Et le vent s'appelle « peur ».
Je ne regarde pas mais parfois je m'en aperçois.
Le chemin se transforme en un cours d'eau.
L'eau est plus claire qu'une larme, et reflète le soleil
Ce cours d'eau s'appelle « Amour ».
Mais пе regarde pas tu ne le verras pas !
Les saisons passent par mon coeur
Que je suis jour après jour.
Toi aussi tu as un chemin dans ton coeur.
Arrête-toi un instant et jette un coup d'oeil dedans.
C'est une route toute en couleurs,
Et si tu regardes bien tu pourras la voir !
Tsvetelіna Krusteva, Lycée 33 Sainte Sophie(Sofia) Classe de neuvième B
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Restons dans notre pays
Ici ils trouvaient seulement du chagrin,
Ils n’ étaient pas heureux, ils perdaient leur temps,
Ils ont décidé d’aller à l’étranger
La place de la quelle ils rêvaient.
Ils ont pris alors chacun son chemin
Pour gagner la vie avec leur mains.
Je ne veux pas me trouver au bord d’un chemin
Dans un autre pays où je ne serai qu’un clandestin,
Seule sous le ciel étranger sans abri
Loin de ma famille, loin de ma patrie.
Est-ce que je dois partir
Et laisser mes souvenirs?
Non, je préfère rester ici
Car j’adore la Bulgarie!
Je ne connais pas la direction correcte,
Je ne suis qu’une jeune poète.
A droite ou à gauche dois-je tourner?
Je décide un chemin au milieu de me frayer.
Voilà mon choix de la vie:
Vivre doucement dans mon pays
Et à la fin du chemin élu
Je vais me dire que mon temps n’était pas perdu.
J’ai réussi à mener ma vie normale ici -
J’espère que les jeunes trouveront leur chemin en Bulgarie aussi!
Atanasya Ivanova Boradjieva
Lycée Assen Zlatarov - VELIKO TARNOVO